Au moins en France, les personnages « The triplets » devront s’effacer devant leurs ainés « Les triplés« . Grâce à l’antériorité des marques dont ils sont l’objet, les personnages de la bande dessinée de Nicole Lambert ont bénéficié d’un avantage décisif contre un autre trio de personnages fictifs, les trois sœurs Helena, Anna et Teresa, alias « the triplets« .
La cour d’appel de Paris a jugé qu’il existait un risque de confusion entre, d’une part, les marques semi-figuratives constituées de l’expression « les triplés » associée au dessin de trois enfants d’environ six ans, et, d’autre part, une marque semi-figurative constituée des termes « the triplets » et « www.thetriplets.com » associés à l’image de trois enfants de même âge.
Ce risque de confusion découle en effet, selon l’arrêt, des ressemblances visuelles, phonétiques et conceptuelles entre ces marques, qui portent préjudice aux droits de la demanderesse. Une somme de 15 000 euros lui a été attribuée à titre de dommages et intérêts.
référence : CA Paris 8 avril 2005, N. Lambert c/ sté Cromosoma.